Le théâtre engagé, militant, contestataire
Le théâtre est un art, à la fois genre littéraire et spectacle. Le théâtre visait la vulgarisation d’une histoire, la distraction d’un public. Mais au-delà de ces acceptions communes, il a longtemps été utilisé pour diffuser une idée, dénoncer un dysfonctionnement social ou politique. Les terminologies « engagé », « militant » ou « contestataire » ont bien souvent été associées au théâtre sans discrimination ou meilleure appréhension de leur contenu.
Le théâtre engagé
Le théâtre engagé réunit un ensemble de pièces écrites ou produites, qui défendent un point de vu philosophique, religieux ou politique. Ici l’auteur oblige le spectateur/lecteur à procéder à un recul afin de porter un regard critique sur la situation abordée par la pièce. Sa clarification reste d’autant plus floue qu’il peut être à la fois ouvert ou subtil.
Le théâtre militant
Le théâtre militant défend ouvertement une idée, une injustice, un point de vue politique. Il implique une idée défendue, des acteurs qui soutiennent cette idée et des détracteurs qui s’y opposent. La scène vise à convaincre, elle met en jeux des partisans et ses répercussions sont observables dans les actes quotidiens aussi bien au niveau politique que juridique et social. C’est un théâtre qui selon Olivier Neveux, est foncièrement ancré dans les antagonismes sociaux.
Le théâtre contestataire
Le théâtre contestataire défend aussi une idée politique. Ici les vecteurs de la contestation sont la mise en scène, le jeu des acteurs, le financement, la scénographie. Contrairement au théâtre militant qui est centré sur les discours de la pièce, c’est l’esthétique et les circonstances autour de la pièce qui diffusent le message.
Le théâtre contestataire, militant ou engagé, Le théâtre est un outil de régulation social où le spectateur ressort bouleversé, révolté.