Les différents genres/registres théâtraux

Le théâtre existe depuis plusieurs siècles. Il fut une période où ce divertissement était réservé aux privilégiés. Mais plus tard, il fut accessible au peuple. À une période aussi lointaine soit-elle, le théâtre était également un moyen de revendication. Plusieurs grands auteurs se sont servis des pièces de théâtre pour passer un message ou faire une dénonciation.

Le théâtre est un art littéraire si riche, qu’il a été scindé en plusieurs grands genres et registres. Lesquels ont pu guider les auteurs dans l’écriture de leurs chefs-d’œuvre.

Les genres les plus courants

Voyons un peu ces différents genres/registres d’un peu plus près.

  • La Tragédie est un genre théâtral représentatif de l’expression du XVIIe siècle, le plus souvent celle de l’aristocratie. Ce genre se base sur des personnages illustres, des anciens rois qui ont réellement existé, des héros sortis tout droit d’un mythe ou des personnages tirés de la bible. Ce genre doit son nom à la particularité de son dénouement qui est toujours tragique. Le personnage principal meurt toujours par la force des choses.
  • La Comédie est un genre théâtral qui se déroule avec des personnages moins aristocratiques. L’histoire se veut drôle et remplie de gestes et de paroles. Ce genre est relatif au XVIIe et XVIIIe siècle.
  • Le Drame est un genre théâtral qui fut l’œuvre du célèbre auteur littéraire Victor Hugo. Le but de ce genre est de toucher la sensibilité du spectateur. Il met en avant des personnages de hauts rangs et de basses classes.
  • Le Théâtre de Boulevard est un genre plutôt moderne. Il se déroule autour d’un triangle infernal : femme, mari et amant. Son dénouement est toujours heureux.
  • Le Vaudeville est un genre théâtral proche de la comédie du XIXe siècle. Ce registre se déroule autour d’une histoire d’amour avec des personnages stéréotypés. C’est le genre de pièce très célèbre.
  • Le Drame bourgeois, un genre adapté aux spectateurs qui fit son apparition au XVIIIe siècle. Il fait appel à la sensibilité du spectateur, mais la mort du protagoniste n’est pas nécessaire.
  • Le Théâtre de la responsabilité, un registre de revendication pour faire montre des problèmes de liberté humaine.
  • Le Théâtre de l’Absurde, un genre axé sur la présence de personnage au détriment de l’intrigue et du discours.

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